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Interview Danny Pino, Kelli Giddish et Richard Belzer

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Interview Danny Pino, Kelli Giddish et Richard Belzer Empty Interview Danny Pino, Kelli Giddish et Richard Belzer

Message par Lilli Mer 29 Mai - 9:31

Voici une interview de Danny Pino, Kelli Giddish et Richard Belzer accordée au Lesoir.be :
http://blog.soirmag.lesoir.be/serie-fais-moi-peur/2013/05/02/new-york-unite-speciale-une-veterante-de-la-television/ a écrit:

“New York : Unité Spéciale”, spin off de “New York : Police Judiciaire”, est l’une des rares séries américaines lancées dans les années 90 (1999, mais tout de même !) à être encore à l’antenne. Le programme dont RTL et TF1 diffusent en ce moment la quatorzième saison (à l’heure actuelle, on ignore encore si la série sera prolongée pour une année supplémentaire), a survécu à un changement de casting. Nous avons rencontré trois acteurs du feuilleton, dont deux « petits nouveaux ». Interviews.


Kelli Giddish : “Nous sommes une vraie famille”
À 32 ans, la jeune femme avait déjà été au casting de “La force du destin” et assuré les premiers rôles dans “Chase”. Elle campe aujourd’hui Amanda Rollins, une policière discrète mais déterminée.
Il y a un peu plus d´un an, vous rejoigniez un programme qui comptait déjà des millions de téléspectateurs. Cela a dû vous occasionner beaucoup de stress !

C’est vrai que j’ai rejoint une équipe qui se connaissait depuis plus de dix ans. Les producteurs espéraient que mon arrivée et celle de Danny (Pino, Ndlr) pallient le départ de Christopher Meloni qui était adulé par les fans de la série. Mais je pense que nous avons pris le problème dans le bon sens : personne ne peut remplacer Chris. Par contre, nous pouvions donner le meilleur de nous-même et tenter de faire accepter nos personnages. Le succès a été total. Non seulement nous avons très vite été intégrés à l’équipe – à tel point qu’on peut parler de véritable famille – mais en plus, le public a été conquis. Je pense que, si cela n’avait pas été le cas, les audiences auraient chuté. À mes yeux, “New York : Unité Spéciale” garde ses admirateurs parce que la série propose un panel de personnages forts. Les spectateurs attendent avec impatience qu’Ice-T (l’inspecteur Tutuola, Ndlr) s’énerve ou que Richard (Belzer, l’inspecteur Munch, Ndlr) lance une blague. Ce sont des rituels qui font notre force…
Vous avez déjà participé à d’autres séries. En quoi “New York” est-elle différente ?

Cela a été un véritable soulagement de participer à une émission aussi populaire. Ces dernières années, je passais mon temps à m’inquiéter des audiences de “ma série”, à me demander de quoi mon futur serait fait. Avec “New York”, je peux me consacrer à mon personnage, au dialogue avec mes partenaires et les scénaristes afin d’incarner Amanda au mieux. Ce qui ne veut pas dire que cela a été simple. Après tout, la famille venait de perdre un ses membres fondateurs.

Vous incarniez déjà un policier dans “Chase”. Certains pourraient se lasser…

Pas moi ! D’autant qu’Amanda est très différente des autres personnages que j’ai incarnés dans le passé. Je regrette juste de ne pas avoir droit à plus de scènes d’action. C’était mon lot quotidien dans “Chase” et cela me manque.

Danny Pino: “Certaines intrigues me mettent en colère”

L’acteur avait déjà marqué le public (surtout féminin) en jouant l’inspecteur Scotty Valens dans “Cold Case”. Il endosse le costume de Nick Amaro, un autre policier, dans “New York: Unité Spéciale”. Un personnage qui semble ravir le natif de Miami…

Pour beaucoup, vous restez le jeune Scotty de “Cold Case”…

Et j’en suis très fier! C’est un rôle qui m’a formé en tant qu’acteur. J’ai appris de mes collègues, des scénaristes, de la production. Je garde des contacts avec toute l´équipe. Et “Cold Case” était une très belle série, très poétique. Mon expérience dans “New York” est tout autre. Il n’y a aucun point commun entre mes deux personnages si ce n’est le port d’une arme et d’un badge. Le réalisme de “New York: Unité Spéciale” est impressionnant. Trop, dirons certains. Je ne suis pas d’accord. La série force les spectateurs à appréhender une réalité qu’ils préféraient ignorer. Pour faire bouger les choses, je l’espère.

Certaines intrigues sont terrifiantes, non?

Évidemment, ce n’est pas facile à jouer tous les jours. Les épisodes qui concernent les abus sur mineurs sont pénibles pour tous. En tant que père, je ne peux qu’être dévasté. Et je vous assure qu’en rentrant, je sers mon fils dans mes bras plus longtemps que d’accoutumée. Je trouve très difficile de comprendre comment de telles choses peuvent être commises. Cela me met en colère et me touche beaucoup. Mais cela fait partie du boulot. Je n’ose imaginer le quotidien des “vrais” inspecteurs chargés de ce genre d’enquêtes.

Certains affirment que “New York: Unité Spéciale” est sur le déclin. Qu’en pensez-vous?

Je n’aurais certainement pas rejoint le casting si j’avais été d’accord avec ce point de vue. Je pense que, depuis l’arrivée des nouveaux personnages, la série vit une renaissance. Nous avons sans doute perdu des téléspectateurs. Mais nous en avons certainement convaincus de nouveaux…



Richard Belzer: “Je ne me lasserai jamais de Munch”

L’acteur a participé à une dizaine de séries, toujours en incarnant le cynique inspecteur adepte de le conspiration. Il s’approche de nous en chantant et nous taquine en français (le comédien possède une maison en France et y passe tout son temps libre).L’interview s’annonce détendue…

Vous incarnez l’inspecteur Munch depuis un bon bout de temps! A-t-il beaucoup évolué?

Cela fait plus de vingt ans que je “suis” Munch. Il était hippie, au départ et n’a pas changé d’opinions politiques. Donc il n’a pas foncièrement changé. Pourtant, il est policier. Ce qui pourrait sembler contradictoire. Mais, en tant qu’acteur, il est passionnant d’être cet homme qui défie l’autorité et qui, en même temps, la représente. C’est un personnage dont je ne me lasserai jamais. Chaque semaine, je joue dans une nouvelle histoire, toujours originale et intéressante. Parfois, on est fatigués, c’est vrai. Mais jamais blasés.

Comment Munch a-t-il pu passer ainsi de séries en séries?

Il a été créé pour la série “Homicide”. Quand le programme à été annulé, j’ai suggéré à Dick Wolf, producteur des “New York”, que Munch déménage pour la grosse pomme. Il y a réfléchi puis m’a engagé sur “New York: Police Judiciaire”. J’ai ensuite été redirigé vers le spin off… Je suis ravi de jouer dans des programmes aussi bien écrits. Sincèrement!

Comment voyez-vous l’avenir de la série?

C’est toujours difficile à dire. Les audiences semblent positives et nous sommes appréciés dans le monde entier. Je ne pense pas-je n’espère pas- que l’on quitte l’antenne de sitôt.Vous jouez dans une série qui parle de viols, d’abus sur mineurs et d’autres atrocités.

N’est ce pas trop difficile?

En règle générale, j’arrive à faire la part des choses entre mon travail et ma vie privée. Mais certaines de nos intrigues- aussi affreuses soient-elles- sont inspirées de faits réels. Et, parfois, on ramène un sentiment de dégout profond chez nous. Parce que des horreurs continuent à arriver tous les jours. Les intrigues qui concernent les mineurs me bouleversent particulièrement. Mais je pense qu’en un sens, la série rend hommage aux personnes qui luttent contre ces crimes. Et j’en suis très fier!
Lilli
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